Cabinet ARC
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Recouvrement

La digitalisation du recouvrement, un nouvel aspect incontournable de la relation client ?

Vous souvenez-vous des listings de factures échues impayées qui sortaient sur du papier infini avec ses bandes de trous de chaque côté ? Certains s’évertuaient à détacher les bandes car cela faisait plus « propre », d’autres non. Question de style dans le monde de l’entreprise des années quatre-vingt. On pointait ensuite au crayon à papier chaque ligne pour effectuer des actions de relance.

L’idée n’est pas de s’épancher sur les nostalgiques de cette époque pourtant récente mais si lointaine technologiquement. Il était alors beaucoup question de trous : papier d’imprimante à trous, téléphone filaire avec cadrans à trous, pointeuse à trous, etc.

Bundesarchiv, B 145 Bild-F031434-0011 / Gathmann, Jens / CC-BY-SA 3.0

Le recouvrement se faisait par téléphone parfois et beaucoup par courrier papier et visite client. Certaines entreprises (et parfois des grands noms) employaient des forts à bras qui s’installaient dans le hall d’accueil du client débiteur et ne partaient pas tant qu’ils n’avaient pas le chèque en main.

Le chèque, archaïsme de moyen de paiement dont on trouve encore la trace de nos jours, tels des fossiles de pratiques dépassées et en voie d’extinction.

L’envoi d’un duplicata de facture certifiée conforme prenait une éternité entre l’impression, le tampon, la signature du chef comptable habilité et l’envoi par la poste grâce aux timbres à coller à trois francs.

Alors oui c’était mieux avant, plus basique et certainement plus humain. Mais qu’est-ce que c’était pénible ! Imaginez-vous travailler aujourd’hui avec ces méthodes, cette lenteur obligée qui faisaient qu’en un mois nous faisions moins qu’aujourd’hui en une heure.

Je l’avoue, je préfère le monde d’aujourd’hui, la vélocité d’un My DSO Manager qui permet en quelques instants d’obtenir des rapports consolidés et en temps réel de Groupes déployés dans le monde entier. Sentir la puissance que procure le digital dans la relation financière client. En quelques clics sur un écran, toutes les informations, tous les indicateurs puisant en un éclair dans les ressources de la data les éléments nécessaires et utiles à la prise de décision. Relancer intelligemment en masse tout en personnalisant les cas particuliers, optimiser la gestion du risque client grâce à ce mariage magnifique, lorsqu’il est bien fait, du genre humain et du digital.

Capture d’écran de la solution My DSO Manager

Partage instantané d’informations massives et sécurisées, immédiateté des prises de décision, le digital par sa puissance pousse l’humain à beaucoup plus de performance. Plus haut, plus vite, plus fort, plus loin ; la métaphore sportive s’applique au credit-manager qui surfe la vague du digital, profite de sa puissance avec maîtrise et agilité pour faire mieux, infiniment mieux que dans les années quatre-vingt. Et en plus de tout cela, de l’amélioration exponentielle de la performance et de l’efficience, qu’est-ce que c’est jubilatoire !

Alors oui, la digitalisation de la relation client est un fait, une évolution contre laquelle il est vain de lutter et qui comporte bien des avantages et largement de quoi s’enthousiasmer. Il en est de même de l’aspect financier de cette relation : risque client, recouvrement, performance. Extrêmement challengeante, la digitalisation est l’occasion de contribuer à la transformation drastique, la révolution numérique en cours des métiers du credit-management et de l’économie en général. Elle nous invite à un dynamisme inconnu jusqu’alors, à la maîtrise d’enjeux d’autant plus élevés que le temps imparti pour les gérer est court. Loin de déshumaniser la relation client, elle l’épure de la paperasse et de la bureaucratie pour n’en garder que l’essence même : l’art de la communication et de la négociation collaborative.

Auteur : Bertrand Mazuir, dirigeant de My DSO Manager

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